lundi 6 avril 2009

Les merveilles de la Chine, Le Yunnan

Le diaporama de mes vacances aux Yunnan. La musique vient egalement du Yunnan, avec en second Luanchang qui fait des trucs vraiment sympa.

Donc voila, regalez vous, la qualite est pas super, mais ca donne deja un petit apercut.

mardi 24 mars 2009

On reprend pas les mêmes mais on recommence quand même

C'est donc la rentrée du cotée du pays du milieu. Après de bonnes vacances, fêtons joyeusement la reprise des cours. A ce propos, très très bientôt vous pourrez voir les photos du Yunnan. Il me reste plus qu'à ajouter la musique à mon petit montage.
Donc disais je, la rentrée!!! Nouvelle classe, nouveaux camarades et pas besoin de bien longtemps pour se remettre dans le bain. Même pas trois semaine de cours, c'est plus qu'il ne m'en faut pour prendre officiellement (adoubé par la prof elle même) le rôle de comique de la classe. Et comme au premier semestre, c'est contre un coréen que je lutte. LiZhiFang a ainsi pris la place de mon très cher LiBinJun dans la lutte pour la conquête du trône de bout-en-train. Je vais l'aimer celui là, m'a l'air vraiment sympa^^. Néanmoins il est déja en perte de souffle. Dans ce rôle difficille qui appelle à au moins une connerie par cours, il a montrer ses limittes ces derniers temps. Bien qu'il soit toujours attentif à chaque plaisanterie pouvant être balancé, je sort à l'instant d'une très grande prestation qui m'aura vu a trois reprise tutoyer les sommets de l'humour sous la standing ovation d'une classe subjugué par tant de talent ( what else ? ).
Si j'aprécie LiZhiFang pour son humour libre et sensée, il y en a un autre qui a pris une place importante mais plus dans le registre informel du boulet profond, rôle qui lui sied a merveille au passage, il s'agit de l'indonesien Stanley. Une bétise à l'etat pur, un manque de finnission flagrante ce mec, Jean-Michel Sert-a-rien. L'utilité d'un pneu crevé pour l'enséphalogramme de la grenouille.
Et mon connard de colloc qui n'a rien trouvé de mieux que de s'en faire un pote "Il avait l'air cool" qu'il m'a sortit, l'abrutis, lui, bien au chaud dans l'appart. Me fait un peu penser à la boite de chocolat ou tous ont l'air appétisant mais où il faut faire gaffe de ne pas tomber sur celui à l'alcool. Toujours eu du pot dans ces cas là moi.. Car depuis, je suis LE grand copain de cette andouille. Tout les matins, même rituel, il arrive en classe d'une démarche blasée, en retard bien sur, lève bien haut une main boudinnée qui appelle à une grande et chaleureuse poigne claquée avec moi , montrant à tout le monde la chaleure de notre amitiée. Je traduis, tout les matins ce connard m'explose la main dans le plus pur style "man in couillon" . Que du bonheur.
Et c'est pas finit, parce qu'à demeuré préjugé de demeuré. Monseigneur l'Abrutis s'imagine ainsi que les français passent leurs temps à, pardonnez moi l'expression, baiser. Je souligne l'emploie du terme péjugé qui signifie que quelqu'un a une opinion de quelque chose AVANT de la connaitre. Une impression de sa part qui ne découle donc pas des échanges (trop nombreux) que l'on a put avoir avec lui. Et c'est ainsi que régulierement, monsieur se pointe et demande ( voix nasillarde ) "Aloooooooooors, gneuhuhuhu, qu'est ce que vous avez fait ce week-end toi et Aurelien ( nom du frère déshonnoré qui me tient lieu de colloc) ???", réponse de moi,"bahhh, on est sortit quoi" (je sais pas pourquoi il me pose la question tout les lundi, je lui répond la même chose à chaque fois, il a de la conversation en plus), désabusation de moi. Et là, il me le fait à chaque fois le coup, on est en cours, je rappelle "Gniiiiiiiiiiiiiiiiii (insuportable le gniii.... ) alors vous avez.... ???" Et petits gestes délicieusement haïssable de la hanche et du bassin en de petits allez retours pour accompagner ces propos. Fin de moi. Même plus utile de réfuter, il ne te croit pas, la honte quoi. Jean-Mich Sert-à-rien, probablement nobélisable, indiscutablement idiot, mon con à moi.
Le reste de la classe se composant une fois n'est pas coutume d'une majoritée coréenne, 9 représentants, la thaïlande occupe une solide deuxieme place avec 4 ressortissants, tandis que mongoles et indonésiens sont chacuns au nombre de deux. Un japonai complétant l'écrasante domination asiatique, l'occident étant représenté par........bibi, bonjours la référence.
Donc pour ce qui est des cours, tout roule.
Vous l'aurez surement compris, tout se passe très bien ici, en espérant que vous passez tous de bon moments en France, je vous dit a dans un temps deplus en plus cours.

dimanche 1 mars 2009

Maman j'ai rater l'avion ...

Et le premier qui se marre s'en prend une a mon retour !!!
C'est pas drole.
Ca c'est passer le 28. Le 27, je fais la visite de shinlin, la foret de pierre, absolument superbe, mais je crois que cela ne vous interresse pas plus que ca pour le moment. Vas'y doudou, raconte nous comment t'a fais !!
Si je commencait par vous dire que toute l'histoire depuis son origine est foireuse, y'en a deja qui se delectent. J'ai merder de A a Z, en passant par l'alpha, le beta, et l'omega. Ce retour est foireux.
Allez, c'est partit pour les deboires, bureau des emmerdes, revoila doudou. Il faudrais remonter au 26 pour etre complet et mes premiers renseignements sur un billet de retour. Le Kunming-Qingdao est a 1300 yuans, trop cher, je decide de la jouer economique et opte pour le train. Le 27, j'achete donc mon billet apres m'etre renseigner sur internet, un Kunming-Zhengzhou, pour ensuite prendre un Zhengzhou-Qingdao. Mais voila les horaires indiquer sur internet : depart 9h26, arriver 23h35, soit 14heures de voyages, mais une fois mon billet acheter, je me rencontre qu'il sagit en fait non pas de 14heures mais de 38heures de voyages, 1 jour et demi, merde.........
Pour fignoler le tableau, tout les billets economiques de la liaison Zhengzhou-Qingdao etait deja acheter. Ca vaut plus le coup, tant pis, je prend l'avion ( C'est con, elle me plaisait bien l'idee du train ). Me fait rembourserle billet, sur lequels ils me taxent 20%, youpi. 27 au soir, trop tard, la compagnie est fermer. J'y retourne donc le matin, Bing, le billet est passer a 1900 yuans. C'est pas possible !! Je change mon fusil d'epaule et decide de prendre un Kunming-Pekin, moins cher, et rentrerais de Pekin a Qingdao en train.
Le 28 apres midi, je retrouve deux francaises de Rennes 2 qui sont elles en etude a Pekin, egalement en visite dans le sud. Echange de point de vue interressant et petites anecdotes sont au programme. On se balade dans le parc du "lac d'emeraude", dont seul le nom est enchanteur, avant d'aller avaler un bol de nouille et de s'offrir une biere. 18h25, il faut que je fille, l'enregistrement des bagages se termine a 19h15, mais l'aeroport n'est qu'a 5km de la ville. J'ai le temps, oui j'ai le temps... Pas de taxi, j'ai toujours le temps, ne s'inquietons pas. Un taxi parfait, c'est partit. Mais qu'est ce donc devant ?? Et putain, l'oublie, l'erreur, j'ai zaper. Dans une ville de plus de 4 millions d'habitants, il est assez courant qu'entre 17 heures et 20 heures l'on observe ce que l'on appelle des bouchons. Devant, c'est un putain de gros BOUCHON, ca ne bouge pas. 18h55, j'ai encore le temps, on s'inquiete pas. 19h05, le taxi sort du bouchon et fille vers l'aeroport. Arriver !! La, c'est limitte, je me renseigne a la vas vite sur le vol CZ 6607, enregistrement d'urgence au numero 50, je fonce. J'y suis ouf, pose mes bagages et presente mon ticket.
J'ai devant moi la personification du manque d'initiative, l'employer pour qui l'ordinateur reste le dieu patron. Il est 19h17, trop tard !!! L'ordinateur veut pas. Je tente le coup de l'apitoiement, inflexible. Je fille alors au depot de bagages, une idee a germer. Les filles prennent leurs avion pour Pekin le lendemain. Dans ce cas, pourquoi pas laisser mon sac ici, elles le recuperent et me le rendent a Pekin. Je l'est appelle, elles sont OK, cool, merci. Hop, je laisse mon bagage la et refille me faire imprimer mon billet. Non, elle me le cedera pas, il est pas encore 19h30, j'ai le temps d'embarquer, rien qu'un bagage a main, mais elle veut pas. Je comprend meme pas pourquoi. Me suis fait une pote hier soir, j'aime autant vous le dire.
Plus de solution, je me dirige vers le comptoir de la compagnie pour faire changer mon billet. Ce sera ce soir, 1 mars, meme heure. Mais cette fois ci, je partirais a 17h30 pour l'aeroport.
Bon, comme on dit a chaque chose malheur est bon. Je retrouve les deux francaises, Elise et Marie pour passer une soiree tout a fait agreable, trop meme. Deja 1 heure du matin, trop tard pour choper un hotel, je vais me poser au cafer internet. Pas moyen de dormir mais ca repose, c'est deja ca, oui c'est deja ca.

samedi 28 février 2009

Roger

Voila, l'heure de dire au revoir a mes compagnons du lac lugu. Petit pincement en quittant Aqiu, une fille vraiment super. Quant a Jiao et Yingzi, le rendez vous est pris, on se reverra sur Pekin.
Et encore une fois, pour rentrer sur Kunming, je n'echappe pas a l'avion. C'est trop bete m'a dit Jiao, c'est seulement 10 euros plus cher que le bus pour 50min au lieu de 10 heures. Il s'est charger lui meme de me reseverver le billet sur internet, merde, je vais remonter dans l'avion. C'est con, c'est tres con je sais, mais c'est comme ca. Je le supporte toujours pas. Arriver a l'aerogare, le meme rituel, toujours, toujours. Au moment de monter dans l'avion, la main droite sur le carrenage de l'appareil, toujours, toujours, comme pour se rassurer, et puis une gorgee de volvic, toujours, tou.. bon j'arrete mes conneries. Enfin non, l'article en lui meme est une connerie.
Ma place est dans le fond de l'appareil, pres de la porte d'exit, c'est bien. Je m'assoi coter couloir et soudain, je l'apercois. Lui, un rang devant, de l'autre coter du couloir central, le petit vieu chinoi, je l'est baptiser... Roger !
Roger a la soixantaine, de petite stature, un beret bleu clair recouvre un crane que l'on devine degarni. Son pardessu d'un vert laver par les ans semble trop grand pour lui. Ses mains noueuses enlacer reposent sur des cuisses animer d'un leger tremblement. Il attend.
Il n'est pas dur de deviner que c'est la premiere fois pour Roger qu'il prend l'avion. Ses yeux balayent un environnement qui lui est etranger. Combien en sont deja a leurs 3eme, 4eme, dixieme vols ? Il y a l'homme d'affaire, il doit voyager lui, il y a le couple d'occidental sur lequel ses yeux se posent un long moment, d'ou viennent'ils ? Mais pour Roger, c'est la premiere fois, et cela fait que ce vol revet pour lui une importance toute particuliere.
Un jeune homme arrive. Il doit s'assoir sur la meme ranger que Roger, coter fenetre. Il s'escuse, Roger se leve. Lui tapotant l'epaule, il lui glisse une phrase inaudible mais dans laquelle je devine dans difficulter un "assied toi, mon gars, assied toi". Roger est paternel. Le jeune homme se glisse sur son siege, presque confus d'avoir deranger Roger. L'hotesse passe dans le couloir, seul Roger l'arrete, lui pose une question qu'elle repond avec un sourire complice, Roger semble rassurer. Cependant que chacun ignore superbement les demonstrations de survie en cas de scrash, Roger les suit avec attention. Il decouvre, Roger.
Decollage, et Roger m'epate. Moi qui suit en train de scruter anxieusement le moindre bruit suspect, lui qui ne bouge pas, il est comme un enfant dans un manege qui ne comprend pas ce qui lui arrive et ne pense meme pas a s'inquieter, gardant un regard fixe, le meme, celui de la decouverte.
Vol, et Roger ne fait rien. Et pourtant, il me fascine. Je ne peut m'empecher de decoller mes yeux de lui. Le vieu chinois qui decouvre l'avion, cette chose dont il a tant entendu parler mais qu'il n'avait jamais prise. Cette article, c'est dans le vol que je l'ai concu.
L'hotesse passe avec les boissons (ahh, ca change des bouteilles d'eau), se sera un the pour Roger. Tient je prendrai pareil. On nous sert egalement un petit sandwich emballer dans de l'aluminium. Roger l'ouvre comme un enfant deballant son papier cadeau. Il le mange, lentement ( Putain !! il a peter un cable le doudou avec son Roger la ).
Atterissage, rien a signaler, l'avion ne s'est meme pas arreter que tout le monde s'est deja precipiter pour prendre ses affaires. Pas Roger, non, lui reste aussi, observant d'un regard curieu cette soudaine agitation aussi frenetique qu'elle est inutile. Le jeune homme derriere, lui, est plutot embarrasser. Roger le laisse passer, il laisse passer tout le monde s'ailleur. Il est le doyen, c'est lui qui fermera la marche, quelques secondes de plus, comme pour s'attarder dans cet univers qu'il ne reverra peut etre jamais. Passant a sa hauteur, je lui glisse un sourir. Roger me repond me repond immediatement avec joie. Je l'aime bien, Roger. Sortit de l'appareil, je me laisse trainer pour observer un peu Roger. Il faut que je lui parle, que je l'entende...
Et puis non, qu'aurais je a lui dire, qu'aurais t'il a me dire, ne cassons pas le mythe, laissont Roger comme il est. Des bagages ? non. Roger ne prend pas la meme direction que moi. Apres s'etre renseigner aupres d'un stewart, il se dirige vers la sortit ou il est absorber par la masse. Roger a disparut.
Je remercie Roger, car l'espace d'un vol, j'ai penser a autre chose qu'a l'avion. Je remercie Roger, le petit vieu sur lequel j'aurais philosopher l'espace d'une heure.
Je le remercie, Roger ...

mardi 24 février 2009

Le Yunnan

Allez en piste, c'est partit. Me suis poser, j'ai ma tasse de cafer, le soir commence a tomber sur le lac, et je sort honorablement d'une longue partit de majhang. Le moment me semble propice pour vous raconter un peu mes vacances. Vous etes bien insatller? Alors zouuuuuuuuuu !!!

Rsumer de l'episode precedent : en train de discuter avec Gaoyan et Zhengqian, un couple chinois de 23 ans. Et hop, c'est programmer, nous partons ensemble le lendemain midi pour Dali. Je passe donc la soiree avec eux, tres sympa, passe un quart d'heure pour traduire " Tchakele" en Charles de Gaules. La gueule des indices aussi : " Il etait tres ami avec Mao :D ", me fais ratiboiser au billard, apprend que le bonhomme bosse a la Navy, youpiii et vais me coucher. Petit tour par la salle de bain, ho des francaise en vacances !!a suivre..

Nous sommes le matin du 16 fevrier, et je m'offre un petit cafer au bar de mon hotel, en terrasse, il fait bon, j'attend mes 2 chinois, nous avons rendez-vous a 11heures. Cependant que je sirote la noir boisson ( noir boisson, il se sent obliger de dire noir boisson, peut pas dire cafer, poete a deux balles ), je croise l'une des francaise apercut la veille, Solene elle s'appelle. On papote un peu et il apparait qu'elle se rend egalement a Dali avec 2 de ses copines. Je lui dit que j'ai degoter un plan voiture avec mes amis chinois, et du coup, interresses, elles se joignent a nous. Je fait donc la connaissance dans la foulee de Lucy, en master d'histoire a Paris avec Solene, ainsi que d'amelie, etudiante en aeronautique dans le nord de la Chine ( Ca fait pompeux comme ca mais j'ai appris avec mes quelques zouaves d'ami partit en ecole d'ingenieur qu'ils sont aussi deconne que les autres, ET C'EST TRES BIEN ).

Alors en fait, en lieu et place de la voiture, mediocriter de mon niveau de chinois oblige, il s'agissait tout betement d'un bus. J'ouvre ici une parenthese. A tous ceux qui croivent que je vais revenir en France bilingue, ils se trompent lourdement. Vous aurez tous un bien meilleur niveau d'anglais que moi de chinois. Non pas que je suis un glandeur, je suis les cours avec assiduiter et mes notes sont tout a fais correctes, mais tout simplement que c'est une langue bien plus compliquer que l'anglais, auquel il faut rajouter l'ecriture. Quant en francais la quasi totaliter des mots se finissant en "tion" sont les memes quand anglais, le chinois differe totalement. President, historique, protestation sont autant de mots similaires aux deux langues. Vous me direz, c'est pas le genre de mots qu'on emploie le plus frequement, et pourtant, si je vous l'ai met, c'est qu'ils m'ont poser problemes a plusieurs reprises ses derniers jours. Pour avoir discuter avec pas mal d'etudiant a Qingdao, ils faudrait compter 3 annees pleines d'etudes en Chine pour bien parler chinois. Penser que sur les 10 niveaux de langue que propose l'universiter, je n'est integrer que le second niveau apres pourtant deja 2 ans en France ( Mais c'est pas le meme rythme) Voila, on ferme la parenthese, ce qui est sur, c'est que c'est une langue qui me plait et que j'ai bien l'intention de la poursuivre revenu en France.

Donc depart pour Dali, trajet long, pres de 5 heures mais on a traverser plein de superbe paysages. Arriver sur place, on se separe dans deux hotels avant d'aller manger en morceau. Petit resto tres sympa ou bouteilles de bieres, cartes et dee (des dee a jouer quoi, sans l'accent, il est chaud a ercire celui la ) viennent rapidement remplacer les assiettes. Obliger d'apprendre a des chinois a jouer a des jeux chinois, un comble!! Les filles se font transcrire leurs prenoms en chinois avec plus ou moins de reussites, quand la transcription d'Amelie donne une suite de superlatif rayonnant, celui de Solene prend le sens de "corde de potence". Bientot minuit, l'heure d'aller se coucher, la journee de s'annonce sympa.

17 fevrier, et je vais essayer de faire plus concis, ca risque d'etre long sinon.

location de velo pour se rendre au "lac des oreilles". Ensuite, bateau, on atteris ( non, j'aime pas le verbe atterir, ma fais penser a l'avion, on arrive donc, oui, c'est bien, on arrive ) d'abord dans une petite ile, tres charmantes quoique bouffer par le tourisme pour ensuite se rendre de l'autre coter du lac voir un temple tout a fais sympa. Au passage, degustation de brochettes garnis de ses choses bonnes mais dont on prefere de pas connaitre l'aspect d'origine.

Au retour, bon, resto, les filles vont flaner en ville tandis que je me rend dans une petite auberge en compagie du poto chinois. J'y fais la connaissance de Huang, un chinois baser en allemagne, dont le niveau de francais depasse alegrement celui de mon chinois. J'y rencontre egalement Weizhiming, un autre chinois. Le patron, tibetain, plus que gentil, m'invite tout de suite a me joindre a eux. Il va meme aux cuisines ramener un peu de bouffe tibetaine. Tu prendra bien de la Baijiu ? Oh putain, la baijiu, cet infame alcool qu'il me presse de vous faire decouvrir, merdeeeeeeeee. Un peu je repond, par politesse. Notons ici les differences que l'on peut observer entre les langues et les patois. Quand partout dans le monde (exepter peut etre la Bretagne), un peu signifie UN PEU, pour un tibetain, un peu signifie LE gobelet. Gloups, ca fait plus de 50 degrer la baijiu je rapelle.

1heures et demi plus tard, apres avoir finit mon gobelet et que le patron m'est resservit "un peu" de Baijiu, on rentre a l'hotel avant de filer dans un bar cette fois ou les filles font a leur tour connaissance de Huang qui nous invite. Soiree vraiment tres sympa.

Un mot sur Dali, la vieille ville close est vraiment tres sympa, les photos parlerons plus que les mots, mais il est vraiment agreable de s'y balader, aux milieu de maisons traditionnelles sur lequelles poussent l'herbe, et des petit resto tous plus charmant les uns que les autres.

Et c'est donc grouper que l'on se rend le 18 pour Lijiang, les personnes que je vous est deja presenter ainsi que Aqiu ( prononcer atchio, que j'aprendrai a bien connaitre plus tard) et de Linai, 10 personnes en tout. Moi qui etait partit tout seul au debut... :D.

Lijiang, la encore, seul la vieille ville est interressante. Un labirynthe de petites ruelles et de dedales, dans lequel il fait bon s'y perdre ( C'est parfois fort casse couille en revanche). Mais une ambiance de nuit vraiment sympa, rajouter a cela tout les maisons eclairers... Superbe !

Arriver sur place, on se ressepart, chacun ayant plus ou mois une idee de l'auberge dans laquelle il irait, et je fille avec les 3 francaises et le couple de chinois dans une des auberges du vieux Lijiang.

L'evenement de la journee est incontestablement la rencontre avec mama, LA mama, gerante de l'auberge mamanaxi, du nom de la minoriter a laquelle elle appartient. Particulariter, c'est l'une des dernieres minoriter qui fonctionne dans une societer matriarcale ( il y en a une ou deux qui se reconcentre la), et le moin que j'ai envie de dire, C'EST QUE CA SE VOIT. Le pauvre baba (para), un gentil monsieur au demeurant, totalement ecraser par sa femme, une pile electrique d'une cenquantaine d'annee qui ne baisse jamais de regime. C'est elle qui gere tout, les comptes, les reservations... quand le baba recupere la monnaie, il vient la lui apporter. Cette femme, qui m'a paru copieusement antipatique au premier abord, est en fait un savant melange d'energie et de gentillesse. Dans son auberge, a l'heure de repas, c'est tout le monde a la meme table. Le soir, alors que mes deux amis chinois sont partit manger ensemble, c'est le defiller autour de la table. Apres avoir manger avec 2 americains et leur copine chinoise, se sont une irlandaise et une hollandaise,qui clos un tour du monde ensemble, deux trois autres francais, un couple sympa de newyorkai qui se succedent. Une raison supplementaire pour blamer mon niveau d'anglais qui ne me permettait pas-bien que pouvant souvent suivre les converstions-d'y prendre part. Une bonne soirer, une de plus.



Le 19 et le 20 resteront peut etre le coup de coeur du voyage, bien que c'est dur de faire un choix. Mais il est vrai que cette excursions de 2 jours dans les montagnes du Yunnan jusqu'au gorges du Tigre est un moment a part. Ce sont Amelie, Lucy et Solene qui ont soumis l'idee. L'irlandaise, Carla, qui a un super niveau de francais, et la hollandaise, Jennifer, les 2 globes trotteuses avec qui nous avons sympatiser la veille sont egalement du voyage. Paysages sublimes, ententes magnifiques, que du bonheur, la encore, les photos parleront plus que les mots. Des que je rentre a Qingdao, je vous fait un petit montage avec mon PC. Opportuniste chinois au passages qui, apercevant 6 etrangers se lancant dans la montagne, montent sur leurs cheveaux et ne manque pas de demander a chacune de nos pauses si l'un d'entre nous n'est pas fatiguer et ne souhaite, contre substanciel revenu, monter sur un de leurs cheveaux. En voila trois en tous cas qui auront perdu leurs journer. Le soir du premier jour, nous nous arretons donc dans une auberges en pleine montagne, pour un copieu repas arroser de biere. La vie est belle. Carla nous fait partager son tour du monde qu'elle a entamer voila 7 mois, ca donne des idees ... ^^ . C'est comme ca, il y a des rencontre qui marquent plus que d'autres, des gens aux interet divers. Il y a l'americain rencontrer a Kunming qui passe sa journee a l'hotel et se regarde son film le soir sur son PC portable qu'il prend la peine d'ammener alors qu'il est en sac a dos. Et il y a la petite irlandaise qui fait son tour du monde, qui est partit bosser dans un bidon ville en afrique du Sud, qui recherche les rencontre, qui vit !

Le lever de soleil le lendemain n'est pas la chose la plus moche que j'ai vu d ma vie, la montagne s'lilluminant petit a petit. Petit dej en compagnie de suedois cette fois. Coup de pot, ils parlent chinos, marrant, la fille est egalement de Qingdao. Et puis c'est repartit, toujours aussi beau. Arriver au terminus, retour a la case depart par la route cette fois, en compagie d'un petit marriole de chauffeur. Ce trou du cul s'amusait a rouler pres du ravin pour nous permettre d'admirer le paysage, le telephone a la main, le tout sur une route totalement pourris. Lucy et moi meme se chargions donc de baliser pour l'ensemble du groupe dont le reste de la communauter s'addonnait joyeusement a un concour de grimace photo.
Retour au bercail, on dit au revoir a nos deux globes trotteuse, courage lez filles, dans trois semaines, c'est retour a la maison. Et je retrouve Gaoyan, Zhenqian, Aqiu et Weizhiming pour un copieu repas, Zhenqian fetaant fraichement ses 23 ans, c'est jour de fete.

Le 21, derniere journee avec mes copines francaise, on enfourche les velos pour aller visiter a ville a une 10 de km de Lijiang, Baisha. Lucy et moi en profitons pour aller visiter les fresque d'un vieu complexe bouddhique. Journe paisible, dans une ville qui presente toutefois un interet limiter. Au retour a l'auberge, je l'est initie au Majhang, je sais jamais comment ca s'ecris. Les Chinois, tout etonner de voir 4 etranger jouer a LEUR jeu, suivent les partits de pres. Une derniere petite bouffe dans un resto, et c'est le moment de l'ai laisser. Une bonne rencontre, vraiment, et ca fait du bien de parler francais. Merci les filles.

Le 22, depart pour le lac Lugu. Gaoyan et Zhenqian qui devait initialement venir doivent rentrer en catastrophe sur Nanjing car Gao s'est gourrer d'une semaine dans la reprise de ses cours. Je prend donc le bus avec la seule Aqiu, que je ne connais pas plus que ca. Mais Aqiu est une pile, toujours en train de parler, en train de rire. Une petite chinoise de la minoriter Miao exiller a Guangzhou. Dans le bus, 7 personnes seulement. Aqiu entame tout de suite les presentation, 2 minutes plus tard, elle m'annonce joyeusement que nous poursuivront notre voyage avec Yingzi et Jiao, un couple d'etudiant de Pekin, Et voila, en trois phrase, Aqiu a fait le boulot. 200 km seulement separe Lijiang du Lac lugu mais il nous faudra plus de 7 heures pour arriver a destination. Sur place, un lac, entourer de montagne, la paix !!! Et ces putains de toursites japonnais pour casser l'ambiance l'ambiance. Ces petit cons on envahit le Youth hotel du coin, resultat, pas une piaule a moin de 80 yuans. On se dirige donc dans une auberge tenut par des Mosuo. Et par soucis d'economie, je partagerais ma chambre, un seul grand lit, avec lingguoping, un des 7 occupants du bus. Bouffe mosuo et discution sur le lac son au programme de la soiree.

LES MOSUO : minoriter avec laquelle j'ai put discuter, je vais essayer de vous les presenter suite aux conversations que j'ai put avoir avec eux, Tout est de leurs bouches, rien vient des bouquins, si ce n'est la premiere informations. Les mosuo sont donc une branche de l'Ethnie Naxi, qui je le rappelle, fonctionne dans une societer matriarcale, Mais chez les mosuo, cela va beaucoup plus loin. Sachez par exemple que le mariage n'existe pas chez eux, les conjoint ne vive pas ensemble. Si l'enfant prend le nom de la mere a la naissance, ce n'est meme pas au pere biologique de l'elever mais au frere de la mere. Si celle ci n'a pas de frere, l'enfant se retrouve tout bonnement orphelin de pere. Son pere biologique n'a AUCUN droit sur lui. La plupart elevant l'enfant de leur soeur. Si cette situation nous parait abherente les hommes Mosuo ne s'en plaigne pas. ET JE CONNAI 1 CERTAIN NOMBRE DE FILLE DE CHEZ NOUS QUI FERAIT BIEN D'EN PRENDRE DE LA GRAINE. Pour reprendre l'expression de Bigard, chez les mosuo, l'homme est un inseminateur, point final. Peuple tres atacher a leurs racines, le cheval et la pirogue reste des moyens de transport encore tres usiter. Le lac Lugu, qui est pourtant d'une taille considerable et nourris une partit de la population allentour de ses eaux poissonneuses n'abrite pas le moindre bateau a moteur, uniquement des pirogues servant a la peche et aux transport de marchandise. Autre particulariter, lors de construction de maison, toute en bois et souvent a plusieurs etages, le savoir faire mosuo les dispensent de l'usage du clou. Pas un seul n'est utiliser. Les hommes mosuos se reconnaissent facilement a leurs longue chevelure, souvent recouverte d'un chapeau de cow-boy. Sachez pour terminer, que les hommes mosuo sont surtout celebre car ils sont considerer comme les plus beau de la Chine. Et je dois bien avouer, d'une vision tout a fait objective, que ce subtil melange entre cow-boy et indien (ils ont la peau mat) a eu un franc succes aupres de mes compagnons de la gente feminine.
Autant vous dire qu'avec mes santiagues, mon blouson de cuire, mon futal dechirer, la boucle d'oreille et mon petit niveau de chinois, ils m'ont tout de suite adopter !!

Le 23, ont loue une petite voiture avec chauffeur pour faire le tour du lac. Magnifique. Minze, une occupante de l'hotel s'est jointe a nous. Rencontre avec les paysans, petit tour en pirogue, on achete du poissons que notre hote nous prepare de facon delicieuse le soir venus. Attention aux photos ^^ . Et puis s'est partit pour une veiller autour d'un brasero, le patron mosuo, son ami , et ses deux filles (plus ou moin adoptive donc) entame des chansons mosuo accompagner d'instrument, chacun y passe. Je me vois contraint d'y participer egalement, en essayant de ne pas trop massacrer un extrait de la blanche hermine, les prisons de Nantes, ou autre santiano. Ahhhhhhh les veiller au coin du feu... Devant initialament partir le lendemain, ils se mettent a 8 pour me convaincre de rester un jour de plus. Chaleureux applaudissements quand je cede. Ca fait chaud au coeur.

Pas grand chose a raconter sur le 24. La longue route et le calme de l'endroit m'ont pousser a y rester un jour de plus. C'est repos. Partis de Mahjang, c'est ce jour la que j'ai commencer a ecrire l'article que je termine seulement aujourd'hui. Jiao passe plus d'une heure a m'aider pour trouver les billets d'avion les moins cher, ils sont gentils ses chinois.

Journee longue le 25, 7 heures de bus pour revenir a Lijiang, mais tres bonne ambiance. Le chauffeur fait circuler un micro dans le mini bus bonder, ou chacun participe a differents jeux dont je ne capte absolument rien. Le soir, tres interressant. Aqiu nous amene dans ce qu'elle a decrit comme un bar. On se retrouve ainsi devant une petite porte en bois. Une femme d'une 30aine d'anne vient nous ouvrir. La porte debouche sur un escalier qui mene a une cave. Au sol, des tapis et des coussins, pas de lumieres, juste des bougies, 6-7 personnes sont assis autour d'un brasero dont la lumiere est trop faible pour elcairer correctement les murs, decorer de caligraphie et su signe du yin et du yang. J'apprend rapidement que l'endroit est tenu par un descendant de Confucius. Ambiance tamiser.
A un moment, une voix s'eleve du fond de la cave, je distingue petit a petit un vieille homme que je n'avait pas encore apercut. Il se lance dans un monologue, il raconte une histoire. tout le monde ecoute religieusement ce qu'a a dire le vieille homme, personne ne dit mot. 20 minutes s'ecoulent. Puis il termine sont histoire, se leve, et s'en va sous les alut salut respectueux de la salle. Jiao tente sans succes de m'expliquer l'histoire, s'en suis des conversations philosophique autours de l'histoire du vieille homme. Ne pouvant y participer, trop faible niveau, je sirope tranquilement mon the. Minuit passer, apres 4 heures dans le bar, nous sortons. Mes amis chinois semble transformer. " Vraiment tres interressant" Je l'est crois, mais pour moi il est l'heure de faire dodo.

C'etait hier soir. Et je profite de ma matiner libre pour terminer cette article. Je suis revenu a l'auberge de mama, acceuille tres chaleureux de ce petit bout de femme qui n'a rien perdu de son peps. Je prend l'avion tout a l'heure pour kunming, 10 euros de plus que le bus pour un trajet de 1heure au leiu de 10, j'ai pas hesiter longtemps. Voila, je vous laisse, dans quelques jours, mes vacances se termineront, il reste encore quelques beau jour en perspective donc...

jeudi 19 février 2009

qui a dit que je voyageais tout seul ??

Allez, on va poursuivre ensemble sur le petit tour de Chine du doudou, a travers ce superbe blog, ses fautes d'orthographes dont vous commencez maintenant a vous habituez ( d'u moint je lesperre ), et sa mise a jour tout a fait reguliere, 3 articles en une semaines quand j'en ecris pas un seul pendant deux mois...
Alors ou en etais je ?
A oui, arriver a Kunming, c'est ca ? Alors une fois n'est pas coutume, on va commencer par l'avion, je le supporte toujours pas, et je suis pas pres de le supporter. Ils m'avaient prevenu pourtant sur le michelin, je cite "Quand vous arrivez a Kunming, l'avion est secouer de legeres turbulences" Humour Michelin. Definition de legere : peu de poids, peu d'importance, peu sensible. PEU SENSIBLE !!! Bah putain, malade en avion s'abstenir... Ou alors vous retappissez l'interieur de l'appareil. Ca secoue de partout, t'est a 200 metres du sol, toi t'a le regard fixe en face de toi, tu bouges pas, et le mec a coter...lit le journal!! Bon bref, j'aime pas l'avion, j'aime pas l'avion.
donc arriver a Kunming ou je chope le copain, Chenming, etudiant a Kunming. Il me fait traverser la ville, m'ammene dans son dortoire, sympa, me paye la bouffe la bouffe ce p'tit con. J'avais insister pourtant. Je te derange, tu viens me chercher a l'aeroport, le moins que je puisse faire, c'est te payer a bouffer, et ben non!! Il m'a devancer ( j'ai reussi a me rattraper avec les bieres apres ). Et puis arrive le moment ou il faut bien trouver un hotel, parce qu'il voulait m'heberger dans une des piaules de son ecoles au debut. On cherche on cherche et on finit par tomber sur une perle. THE HUMP ! A la fois bar, a la fois guesthous. Vous avez le resto au premier, et le bar au second, avec les piaules juste a coter, deconseiller aux couche-tot. Hop on se pointe, 25 yuans la nuit en dortoire (meme pas 3 euros), on va pas raler non ? Et donc il y avait un petit panneau dans ce bar avec des annonces. Et le pote chinois en vois une, deux chinois partant pour Dali le lendemain, avec ensuite l'intention d'aller a Lijiang, il me dit je l'est appelles. Je lui repond non non, car j'avais l'intention d'aller directement a Lijiang sans m'arreter par Dali. Parle a mon cul ma tete est malade, 30 secondes plus tard nous voila en train de discuter avec Gaoyan et Zhengqian, un couple chinois de 23 ans. Et hop, c'est programmer, nous partons ensemble le lendemain midi pour Dali. Je passe donc la soiree avec eux, tres sympa, passe un quart d'heure pour traduire " Tchakele" en Charles de Gaules. La gueule des indices aussi : " Il etait tres ami avec Mao :D ", me fais ratiboiser au billard, apprend que le bonhomme bosse a la Navy, youpiii et vais me coucher. Petit tour par la salle de bain, ho des francaise en vacances !!
a suivre..

dimanche 15 février 2009

Un aceuil ROYAL

Apres deux jours de repos a Qingdao ( Je n'aurais pas le culot d'insister sur le terme repos, je suis sortit les 3 soirs ). Depart pour Guiyang. Alors juste, ce fut quand meme tout a fait sympa ce petit retour au bercail. Un pote indonesien qui bosse dans un resto style "bobo" nous a convier a l'ouverture, le 9 fevrier ou le buffet etait gratuit, tres sympa, on y a deguster une bouteille de vin avec mon colloc. Le poto indonesien, Jean-Michel Sert-a-rien, comme on l'appelle, du fait de sa tendance a debarquer a l'improviste pour rien, mais il est marrant, a pour le coup eu une bonne idee puisque le resto etait assez pres de la grande place de Qingdao, dont j'oublie a chaque fois le nom, ou il y avait le lancer de lanterne, car on fetait en ce 9 du moi de fevrier la fete des lanternes, la fetes des mort en chine, ou tout les chinois viennent allumer une lanterne qui s'envole dans le ciel. On en a donc lancer une egalement, mais il y avait une ambiance tout a fait joyeuse, chaleureuse et bonne enfant, dans laquelle on s'est meler, discutant de ci de la...
Donc apres le repos, un petit mot sur la galere du moment. J'ai acheter un billet d'avion pour Guiyang qui partait a l'origine le 10 au soir a 9h30. ( Hey, bien debrouiller, vol avec une escale de 20 minutes a Wuhan, 70 euros au lieu de 150 sans escale, pour une distance comparative a un Stockholm-Rome, content le Doudou). Bon, l'apres midi, la compagnie m'appelle et me dit que le vol est retarder a 2 heures du mat. Je me dis alors, tient, on va tenter une experience!!! Mes potos allaient sur faire une bouffe bien arroser dans un resto, donc hop, je les accompagne, le but etant de prendre une cuite pour voir comment ca faisait de prendre l'avion bourrer - arrettez de vous marrez, c'est tres con, je sais. Bon, et la gros coup de flippe, je me dis: putain et si j'ai mal compris ce qu'ils m'ont dit au telephone. J'appelle l'ami Pierrot rester a l'appart et lui demande de verifier sur internet. Il me rappelle " Bah, je comprend pas, sur le site ils disent que l'avion est a l'heure " Merde !!! Je file direct a l'appart, entre temps me renverse plein de bierre sur le pull en voulant prendre un dernier verre, fais mon sac et file pour l'aeroport.
Au checking, blagounette : Oh, Sorry sir, your flight is delayed. He he, pas drole... Je demande pourquoi ? A cause du temps me repondent'ils, re pas drole... Alors moi qui deja n'aime pas particulierement prendre l'avion, si en plus il ose pas decoller parce que le temps est merdique, c'est pas pour me rassurer, mais alors pas du tout. Et puis histoire de bien arranger les choses, il y a un avion americain qui s'est scratcher deux jours avant faisant 49 morts, aucun survivant. Serein le Doudou... Alors dans ces cas la on se dit " Bon, il y en a un qui s'est viander il y a 2 jours, normalement, la probabiliter que le mien se viande aussi est faible, un avion tout les 2 jours, ca fait beaucoup" Escusez moi cette pointe de cynisme mais on se rassure COMME ON PEUT. La, il y en a deux trois qui se disent : Dis donc, il avait pas commencer son article par depart pour Guiyang ??? Ca fais 5 minutes que je bouquinne du baratin la. J'y vient, j'y vient.
Alors juste, :D, le bordel dans cette affaire, c'est qu'ils savaient pas a quelles heures on partait. Et moi bloquer comme un con dans la salle d'embarquement, je cuvais !! Et a chaque annonce, comme je captais rien, j'allais voir les mecs pour leurs demander " Il est pour moi ?? ", dans un grand relant d'alcool, " Ah non, desoler" "Oh!! quel dommage" (Va vraiment falloir que j'aprenne a dire merde en chinois, ce devient indigne).
00h30 Bingo, ding dong, voix mieleuse (salope) " les passagers pour Guiyang, embarquement immediat porte n15, scotcher devant pendant 3 heures, j'ai retenu le numero. On s'assoit dans l'avion, PAN, coupure d'electriciter.... Mais pas la petite coupure quoi, 5 bonnes minutes, BON... alors la, on commence a se faire des films. Et puis j'attend, l'avion part toujours pas, 20 minutes.. je demande au gars a coter : Non, pas encore, le temps est toujours trop mauvais. Oh putain, mes bagages sont a l'interieurs, les portes sont fermers, l'avion est au milieu de la piste, mais j'envisage avec serieux l'idee de descendre, ca put le fait divers...
Bon encore un fois me suis inquieter pour rien, l'avion est bien arriver :D. Je debarque en ville, 5h20 du matin. Comme je suis gripsou, hors de question d'aller a l'hotel, vu qu'il faut degager le lendemain avant 10heures. Et comme on m'a proposer de dormir au meme endroit qu'en decembre gratuitement ^^ ( va falloir que je l'ai mettent ces articles aussi sur mes deux semaines de prof a Guiyang en Decembre, mais je le repete tout est deja ecris, reste que que mon disque dur externe foire toujours, je m'en occupe en rentrant). Donc en attendant, je vais me poser au wangba, cafer internet, ou la moitier du monde dort, et attend patiemment 8 heures pour aller voir le mec qui doit m'ouvrir la porte. Tout content de me revoir, il me tient la conversation ce con " vient boire un the", " oh, tu sais, je suis vraiment
fatiguer (il insite), bon un seul alors".
2h30 plus tard, OUI, 2 heure 30, a la minute, un demi paquet de clope vider, une dizaine de verre de the bu et quatre aller retour au chiotte, dodo. A peine le temps de me reposer que je vois poindre 3 tetes dans l'entrebaillement de la porte: LAOSHI !!! (proffesseur) "Heu, salut, vous allez bien ? " Haleine!!!
Hop, reposer 3 heures et je me fais embarquer directe. papote un peu avec certains, le soir une autre de mes eleves me chope avec une de ses copines pour m'ammener au resto. Puis direction le cafer ou un autre etudiant, Xiao Bao, celui avec lequel j'avais le plus d'affiniter nous rejoint. La, petit hic, ils aprennent que j'ai dit a un autre etudiant que j'irais avec lui a huanguoshu, une ville a 150 bornes de Guiyang. Seulement, ils m'avaient preparer une surprise pour le lendemain. Obliger de rappeller l'autre pour decliner, tellement demander ce Doudou.... On a finit la soiree chez une copine a jouer au mahjang ( super ce jeu, je vais en ramener un de chine, je vous aprendrais a jouer).
Hop le lendemain, direction une banlieu de Guiyang, on va y faire du tandem. Petite gaffe au passage " Laoshi, tu sais faire du velo ? " " Bah oui, bien sur, des l'enfance, tout le monde sais en faire" " Ah bon? moi je sais pas" le TACT !! Donc sympa comme tout, ensuite on va dans un super grand marcher ouvert acheter plein de produit puis direction un minuscule village pres d'un barrage. En fait, le but, c'est que tu donnes a la nana les produits frais, elle l'est prepare, pendant que toi tu va te balader, et ensuite on se retrouve autour d'un barbecue circulaire ou on fait cuire legumes, viandes ou meme fruit, tout en jouant au cartes. Celui qui perd ne mange pas la ration qui est en train de cuire, les autres se delectant exagerement devant son pif. J'exellait tout particulierement, bien que je me suis foirer sur les 2 rations de poulet rotis, merde.... Ensuite, ils m'emmarquent au bar, paf, bouteille de whisky d'un litre, 65 euros, et refus categorique que je participe. C'est bien simple, ils se refusaient a ce que je paye quoi que se soit !!! Poussant meme le grotesque a me payer des clopes quand eux meme sont non fumeurs. J'ai essayer de recadrer les choses, rien a faire. En plus, ils arretaient de me demander "t'a faim??", je leurs repond non (ne voulant pas me refaire inviter dans un resto) mais tout en me goinfrant dans la corbeille de fruit sur la table, alors ils insitent, je leurs reponds " Ah, les fruits? Ah non, mais c'est gratuit ca, donc autant les mangers" Je rappelle qu'ils ont payer une bouteille de whysky pour les avoirs gratuit. Le TACT episode 2. Apres cela, Karaoke pour finir a 7 heures du matin, fatiguer le doudou.
Le lendemain, resortit avec d'autre copain, et la encore tout payer. En plus, il faut replacer la chose dans son contexte: sur 8 etudiants, un seul a valider son examen pour aller en France. Je rappelle que si on m'a fait venir et payer beaucoup trop pour le travail que j'ai effectuer, c'etait pour qu'ils reussissent leurs exams. Etant speciallement en stage de langue intensif et priver qui plus est, c'est leurs parents qui ont payer mon salaire. Bref, un peu honte quand meme.
Je sort donc notament avec la bande de copain a Dage, grand frere, un de mes etudiants, celui qui part en France justement, bon, je lui avait fait un dossier beton a lui. Apres avoir bu quelques verres et manger, on se pointe au cafe, un de ses potes va HIMSELF derriere le comptoir me preparer un super cafer!!! Je lui demande pourquoi, me repond " Oh, on s'etait deja vu en decembre, ca me fait super plaisir de te revoir-on s'etait echanger deux mots a l'epoque" coutait 8,5 euros sur la carte le cafe...
Et puis on discutte donc, et je leurs dit que je compte prendre le train pour aller au Yunan. Qu'est qu'ils font????? Ils me repondent qu'ils m'empecherons tout simplement de prendre le train, trop dangereux. Prend l'avion ( non, pas encore l'avion). Je leurs dit que c'est bon, ca va aller, mais non, et pendant qu'on etait au cafe, ils appellent leurs potes pour avoir les horaires... En rentrant, je passe voir xiao bao, je lui dit que ca va, je suis assez grand pour prendre le train, paf, il me repond la meme chose. Bon, va falloir que je fasse gaffe quand meme, j'y vais la fleur au fusil mais ca a l'air de craindre un peu quand meme. J'aurais pas l'air con si je me fais detrousser mon portefeuille, pas de passeport, pas d'argent, a 3500 bornes de chez moi... on va eviter.
Bref, le lendemain, le 13, Dage, alors qu'il part le 14 pour la France, vient me chercher pour aller choper ensemble le billet d'avion. Le gars il lui reste 1 jours et demi a tirer dans son pays et il prend le temps de venir m'accompagner ce qui, en plus, n'etait pas necessaire. PIRE, Il appelle un de ses potes qui habite a kunming, ville ou j'atteris, pour qu'il vienne me chercher a l'aeroport. Alors la, je lui est dit "Arrete, c'est bon, je sais deja ou dormir, je sais ce que je veux visiter, j'ai vraiment pas besoin que quelqu'un vienne me chercher" Il me regarde avec un grand sourire, "tu verras, il est gentil".
14 sympa aussi, un peu fatiguer, pour develloper. En tout cas, je regrette vraiment pas d'etre revenu 4 jours a Guiyang, ca avraiment ete super. Je suis maintenant arriver a Kunming, mais, ca, ce fera l'objet d'un autre article. Au passage juste, l'idee de Dage etait lumineuse.

PS: ALors pour tout les potos, maintenant qu'ils ont eu un petit apercu de l'aceuil des chinois, meme si parfois ca bascule dans le trop, vous savez ce qu'ils vous reste a faire pour mon retour.
Il va falloir etre au petit oignons avec le Doudou, gnark gnark